Pour assurer une continuité des soins, il est important qu’entre les acteurs de santé, il y ait un langage accessible et compréhensible pour tous. Plusieurs raisons sous-tendent cette nécessité du vocabulaire commun. Lesquelles ? Découvrez-les ici.
Plan de l'article
Pour un langage universel
Le langage parlé en santé est un langage purement technique. Il est donc question de termes appropriés pour administrer un soin, quel qu’il soit : fournir des médicaments ou élaborer un projet de santé.
A lire aussi : Quel est le statut juridique d’un hôpital ?
Ainsi, en tenant compte de la multiplicité des services de santé et de leur collaboration indispensable, le vocabulaire se doit d’être uniforme. De plus, il devient universel pour que d’ici à l’autre bout du monde, tous les acteurs de ce secteur d’activité puissent se retrouver sans complexe.
Pour un bon travail d’équipe ou une franche collaboration
Le travail d’équipe est régulier dans le milieu sanitaire. Plusieurs professionnels de domaines spécifiques sont appelés à collaborer pour la prise en charge d’un patient ou encore pour l’accomplissement d’un projet d’envergure sanitaire. Il est donc important d’établir un vocabulaire commun précis et fiable qui impacte positivement l’équipe de travail.
A voir aussi : Cabinet dentaire : trouver une blouse parfaite
Dans un tel contexte, le fait qu’il y ait un vocabulaire commun établit une base de travail au sein de cette équipe de professionnels. Un tel vocabulaire permet à l’équipe d’obtenir en fonction d’un plan d’action bien structuré des résultats finaux bien précis.
Pour permettre une adhésion institutionnelle fluide
Bien qu’il soit technique, l’uniformité du vocabulaire de santé montre un sérieux au sein des acteurs de santé. Elle informe sur les vrais idéaux d’une institution sanitaire, son identité, sa fluidité, son engagement, son aspect innovateur, sa proximité ainsi que son ouverture au partenariat.
Ainsi, elle permet que des institutions, des agences et des organisations nationales, voire internationales, participent et investissent pour un élargissement du secteur de santé. Cela permet à ces institutions de mener des actions concrètes pour l’épanouissement des populations et le renforcement du système de santé.
Pour assurer et faciliter la continuité des soins
L’une des raisons principales de l’adoption d’un vocabulaire commun entre professionnels de santé est la continuité des soins. C’est un aspect capital dans le système de santé puisqu’il est surtout question de sauver des vies.
En réalité, ce vocabulaire commun permet de continuer les soins d’un patient en cas de changement de personnel. De plus, il renseigne sur l’état initial du patient jusqu’au dernier soin administré. Le professionnel de santé en place sait tout du malade : allergies, réactions particulières et surtout à quoi s’attendre en cas de rechute.
Il peut ainsi continuer à appliquer le soin efficacement et en compléter d’autres au besoin. Le personnel soignant remplaçant peut aussi apporter des corrections ou apports nécessaires compte tenu de l’expérience.
Par exemple, un patient d’une pathologie gynécologique peut faire suivre son soin par un gynécologue français en cas d’absence particulière du premier qui est peut-être italien.
Conclusion
Un système de santé qui se veut opérationnel et efficace partout et en tout temps doit adopter un vocabulaire fiable et commun. Cela va de l’universalité du langage en passant par une bonne continuité des soins pour une franche collaboration aussi bien interne qu’externe.