A tort, on a tendance à confondre assurance obsèques et assurance décès. Or, il est important, surtout pour les proches du défunt, de savoir faire la différence pour éviter bien des désagréments.
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Une assurance obsèques, à quoi sert-elle ?
L’argument majeur des établissements qui commercialisent des contrats obsèques reste le même : ce type d’assurance aide à protéger la famille en lui évitant de payer les funérailles. En effet, grâce à une assurance obsèques, le souscripteur peut provisionner un capital, qui va servir à couvrir les frais d’obsèques. On peut citer par exemple la pierre tombale, le cercueil, le transport du défunt… Pour mieux supporter la douleur liée au décès, les proches n’auront plus à supporter les dépenses. Notons en effet que le montant est assez élevé, avec une moyenne de 3500 euros.
« Préparer à l’avance sa sortie », tel est le second argument avancé par les organismes financiers. Le contrat obsèques permet en effet de définir la manière dont l’enterrement va se dérouler. Le souscripteur peut préciser ses volontés pour sa cérémonie : choix du cercueil, fleurs, crémation ou inhumation… Généralement, il désigne également une agence de pompes funèbres pour réaliser toutes les prestations.
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Cela représente une charge en moins pour la famille, qui peut se montrer hésitante face aux choix des prestations ou de la volonté du défunt.
Ne pas confondre assurance obsèques et assurance décès
Il est assez facile de confondre assurance décès et assurance obsèques. Notons que cette dernière est liée au financement des funérailles, voire à leur organisation. Tandis que l’assurance décès indique le versement d’un capital ou d’une rente aux bénéficiaires, en cas de décès de l’assuré avant la date de fin du contrat. Concrètement, le contrat porte sur une durée déterminée avec une somme à verser au bénéficiaire. A ces deux données s’ajoute l’âge à la souscription et déterminent le montant des cotisations. Par exemple, si le contrat porte sur 10 ans et que l’assuré décède au bout de 8 ans, la somme convenue à l’avance sera versée au bénéficiaire. En revanche, si le souscripteur survit au-delà des 10 ans, les fonds seront perdus. Ce type de contrat est alors conseillé aux jeunes, qui font vivre le foyer et qui veulent protéger leur famille en cas de décès.
Pour ceux qui veulent se constituer un capital pour leurs proches, l’idéal est de se tourner vers une assurance vie. Pour ce dispositif, peu importe le moment du décès, le bénéficiaire perçoit le capital épargné.