Lorsque nous sommes malades, les frais que nous engageons pour nous soigner ne sont pas intégralement pris en charge par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie. C’est valable pour les consultations chez le médecin, qu’il soit un généraliste ou un spécialiste, pour les examens quand il nous en prescrit, mais aussi pour l’achat de médicaments. Une fois perçus les remboursements de la Sécurité Sociale, nous constatons qu’une partie des sommes dépensées reste à notre charge.
C’est l’intérêt principal que nous avons à souscrire à une complémentaire santé. En effet, et comme son nom l’indique, celle-ci a pour rôle de compléter les remboursements de l’Assurance Maladie afin de réduire au maximum notre reste à charge. À nous de choisir alors la formule la plus adaptée en fonction de nos besoins, en un mot comme en cent, de notre façon de « consommer » la médecine, mais aussi de notre budget. Vous pourrez par exemple aisément demander un devis en fonction de tous ces paramètres sur le site de Malakoff Humanis.
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Les différents taux de remboursement
Tout acte médical, quel qu’il soit, est soumis par l’Assurance Maladie à un taux de remboursement qui lui est spécifique. Si nous prenons l’exemple d’une consultation médicale, si elle est en général remboursée à 70% par la Sécurité Sociale, c’est le montant des honoraires qui va directement venir influer sur la somme qui vous sera concrètement versée. Ces honoraires varient en fonction du fait que le médecin soit un généraliste ou un spécialiste, et dans le deuxième cas, de la spécialité qu’il pratique. Le secteur sur lequel il exerce ainsi que les conditions dans lesquelles a été réalisée la consultation et le type de patient concerné.
Le remboursement complémentaire de la mutuelle est, lui, défini par les garanties figurant à votre contrat.
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Le cas des médicaments
Les médicaments sont, eux, pour faire simple, répartis en plusieurs catégories. Pour simplifier les choses, nous avons choisi de les classer en fonction de leur taux de remboursement par la Sécurité Sociale :
- Remboursés à 100% : les médicaments excessivement coûteux et ceux qui sont reconnus comme étant irremplaçables, certains médicaments prescrits dans le cas d’ALD (Affection de Longue Durée) ;
- Remboursés à 65% : les médicaments dont on considère qu’ils rendent un service majeur ou important sur le plan médical, les préparations magistrales (PMR) ;
- Remboursés à 30% : les médicaments qui sont considérés comme rendant un service médical modéré ainsi que les préparations réalisées par le pharmacien à base de spécialités dont le taux de prise en charge est de 30% ;
- Non-remboursés : l’homéopathie ainsi que les médicaments rendant un service médical insuffisant et/ou dont la prise peut occasionner des effets indésirables avérés.
Pour connaître le taux de remboursement d’un médicament en particulier, il suffit de regarder la facturation imprimée par votre pharmacien au dos de votre ordonnance, elle le spécifie. Vous trouverez aussi sur l’internet une base de données nationale facilement accessible et régulièrement mise à jour. Ces taux sont complétés par la mutuelle, il suffit de se reporter au tableau des garanties qui vous a été remis lors de la souscription pour savoir avec précision dans quelle proportion.
Il convient donc alors de s’assurer la couverture d’une complémentaire santé en plus de celle qui est proposée par l’Assurance Maladie. C’est le meilleur moyen de réduire au maximum vos dépenses en matière de santé.